Le corps du droit
Le corps vivant du Droit est analysé par la curiosité partagée de deux spécialistes que tout pourrait séparer. Leur rencontre plonge ses racines chez Aristote, son intérêt pour les organismes vivants et des liens sociaux qui les font vivre. Il en émerge un corps dynamisé par des processus physiologiques, tissant les liens entre les individus, les transformant inlassablement par adaptations à leur environnement qu'ils arpentent en l'explorant.
Pour contraster avec des tables de la loi que l'on croit volontiers fixées dans le marbre, les auteurs observent la danse de l'homéostasie dans la balance de la Justice, symbole souvent mal compris du Droit, tant les écarts à l'équilibre sont la clé de son entretien. Ce Corps du Droit témoigne ainsi de l'interrogation permanente de la physiologiste, pour qui une question dépasse ses réponses.