Salué par la critique lors de sa première parution aux éditions Galilée, à
Paris en 1980, cet ouvrage demeure toujours actuel par le questionnement
qu'il suscite.
Un corps, celui de l'immigré maghrébin, exprime sa souffrance et cherche
des instances pour l'entendre. Un corps porteur de revendications sociales
s'adresse au médecin. Cette souffrance est loin d'être exclusive au migrant :
celui-ci, par une autre manière de dire, peut soulever une problématique qui
ne lui est pas spécifique. Face à lui, l'attitude et la réponse du corps médical
font apparaître des aspects insoupçonnés et contradictoires de l'institution.