Autour de cette intrigue, l'auteur a voulu peindre le cycle de la vie dans ces bornes que sont l'enfance et la maturité.
On peut cependant y voir également l'expression du risque que court la société en se livrant à toutes sortes de calculs à des fins proprement égoïstes.
Voilà une adolescence meurtrie par l'ennui provoqué par quatre années de guerre.
On assiste à la désorganisation de la cellule familiale, à la déstabilisation des institutions et surtout à la négation de la valeur intrinsèque de l'homme, qui semble désormais être ravalé à l'état de machine dont le fonctionnement reste conditionné par des forces extérieures.