Ne pas se laisser abattre, corriger son accent, vivre en anarchie, rencontrer un chauffeur de taxi de gauche, fomenter une grève d'écrivains, se refaire au jeu, mourir pour des idées, reposer en paix, polluer impunément comme autrefois, enfin, rester zen : autant de causes qu'il est raisonnable d'appeler perdues.
Compromises, pour le moins, comme changer les paroles de la Marseillaise. Un peu désespérées parfois, comme vaincre la calvitie ou trouver un éditeur. Jamais complètement perdue, finalement. Parce qu'il arrive de faire fortune en ramassant une épingle. Ou parce que nous sommes en passe de rétablir le sens moral. Et surtout parce que ce livre en est la preuve : un éditeur, ça se trouve.
À mi-chemin entre Brassens, Desproges et Gotlib, toujours drôle et cultivé, jamais malveillant, un dictionnaire délicieusement impertinent, écrit dans une verve réjouissante. À savourer sans modération pour faire de sa vie une continuelle fête et, pourquoi pas, aimer son prochain comme soi-même...