Paris, L'Harmattan, 2008, 544 pages.
Notre ouvrage sur La guerre de la psychanalyse se compose de deux tomes
d'orientation différente : 1. Hier, aujourd'hui, demain ; 2. Le front européen.
Dans ce deuxième volume, on développe un propos d'apparence paradoxale
mais vrai : à la thèse classique, juste mais partielle, selon laquelle l'implantation
de la psychanalyse s'est heurtée à une forte résistance surtout dans l'université
française, s'oppose aussi l'antithèse. La psychanalyse a été accueillie avec
intérêt, critiquée de manière positive, et intégrée de façon créative, non
seulement par les deux grands représentants de la psychologie francophone,
Wallon et Piaget, mais aussi dans le champ vaste et multiforme d'une
psychologie de la personnalité, développée entre 1920 et 1980 environ. Enfin,
depuis les années 1980 aussi, les avancées originales produites par l'École
française de techniques projectives (Shentoub, Chabert et col.), issue des vues
de Daniel Lagache et Didier Anzieu, représentent également l'une des
applications les plus conséquentes de la pensée psychanalytique.
Ce dernier titre sur La guerre de la psychanalyse met un terme à notre
Critique générale de la psychologie contemporaine, parue en 8 volumes depuis
quelques années : La crise de la psychologie à l'Université en France ; 1.
Origine et déterminisme ; 2. État des lieux depuis 1990 (L'Harmattan, 2004) ;
La psychanalyse et la psychologie aujourd'hui en France. Pour un livre blanc
de la psychanalyse (2006) ; Wallon et Piaget. Pour une critique de la
psychologie contemporaine (2006) ; La Guerre des psys continue. La
psychanalyse française en lutte (2007) ; Critique de la raison en psychologie.
La psychologie scientifique est-elle une science ? (2007).
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