Inédit « Le moment idéal pour se pendre à son cou, c’est quand il pleut des cordes »… Ou « Après un coup de foudre avec une fille du tonnerre, on entend parfois le bruit d’une fermeture Éclair ». Le
non-sense est l’art littéraire par excellence, cultivé traditionnellement par des auteurs anglais pince-sans-rire. L’exubérance de sens qu’il renferme, liée à l’absurdité d’une situation ou d’un personnage, en fait un « trompe-l’oeil » qui mêle l’illogique à la logique, repose sur le malentendu, tord les mots et s’égare dans les doubles sens. Pour un résultat déroutant et drôle.
Marc Hillman exploite avec brio les vertus comiques de ce procédé dans 650 non-sens de son invention. On lui doit, entre autres, Les Perles de tribunal et de police (avec N. Renard, First) et un Petit dictionnaire insolite des calembours (avec P. Chaland, Larousse).