Naître esclave est un fait. Pas une fatalité.
Dans le pays d’Ossaniul, il existe une forteresse aussi démesurée qu’inaccessible : le Haut Palais. En maîtres des lieux, les membres de la noble famille d’Aldercrest y règnent sur une véritable armée d’esclaves. Au plus bas de l’échelle, le jeune Moth effectue les tâches les plus ingrates et a raisonnablement peu d’espoir de vivre longtemps. Jusqu’au jour où il fait la connaissance d’Obsidian, une mystérieuse entité prisonnière des lieux qui lui parle dans son sommeil. Si Moth fait ce qu’il lui demande, Obsidian lui promet fortune et gloire. Va-t-il accepter ce marché ?
À travers une subtile uchronie, Le Haut Palais nous transporte dans un pays fictif très proche des royaumes des Balkans au XVIe siècle. Mike Carrey et Peter Gross (Lucifer, The Unwritten) tirent de ce contexte un captivant récit fantastique qui porte une réflexion sur l’âme humaine, nous décrivant comment un jeune esclave va tout tenter pour se sortir de sa condition.