Ce n'était pas un choix de vie, c'était sa vie !
La danse coulait dans ses veines et il en a fait son destin. Il voulait être au sommet de son art et sa détermination l'a dirigé vers l'Académie Vaganova dans les mains d'un illustre professeur, Alexandre Pouchkine. Sa soif de liberté physique mais surtout spirituelle le conduira à sa défection au Bourget en 1961. Elle le révélera au monde entier. La légende Noureev était née.
Un être à part, une étoile filante, exigeant, perfectionniste, fidèle, un être capricieux et parfois arrogant pour qui ne le connaissait pas, qui a brillé sur toutes les scènes internationales sans jamais oublier pourtant sa patrie chérie : la Russie. Il n'a eu de cesse d'étoffer, de développer le rôle et la technique de « l'homme danseur », rendant ainsi ses lettres de noblesse à la danse Classique.
Écrit par Marianne Vourch, lu par Lambert Wilson sur France Musique, Le Journal intime de Rudolf Noureev, pudique et émouvant, témoigne dès les premières lignes, de la détermination du jeune Rudik, petit garçon soviétique d'origine Tatare. Celui qui deviendra le « Seigneur de la danse ».