Le Komboloï des îles constitue le quatrième volume de la collection Le miroir des échos.
Celle-ci associe des plasticiens à des poètes, dont la rencontre se traduit prioritairement par la mise en résonance des oeuvres respectives, sans exclure toutefois d'autres formes de collaboration comme l'illustration, le commentaire, voire l'étude.
En parallèle du livre, qui en représente l'aboutissement le plus concret et le moins éphémère, chaque rencontre est également amenée à se multiplier au gré de différents événements - expositions, performances, lectures - et des nouveaux échanges susceptibles d'en résulter.
Tous deux amoureux des Cyclades, Albert Strickler, chantre des riens somptueux, et Philippe Lutz, dont l'ouvrage Îles grecques, mon amour s'est vu attribuer le Grand Prix du livre insulaire, conjuguent littérature et photographie pour rendre hommage à ces terres de feu, de poussière et de vent.
Fruit de cette rencontre, Le Komboloï des îles égrène la multiple splendeur des Cyclades avec une économie de moyens qui vient en écho au dépouillement des paysages : photos en noir et blanc, petits poèmes proches du haïku, extraits de journal de voyage.
Un livre qui chante l'omniprésence de la mer et donne à voir cette incomparable lumière qui fait autant exulter le marbre que frissonner les oliviers centenaires.
En un mot, un livre qui célèbre la Beauté de la Grèce éternelle, d'Homère à Séféris.