"La parole appartient à celui qui l'interroge." Ainsi les mots, les sens et les sons pénètrent l'univers du lecteur, comme une vague qui, par son va-et-vient, déposerait le limon et suspendrait le temps. Ce que le livre donne, les yeux grands ouverts l'abritent.
Le poète transmet, transmue, transperce. Il peut se réduire au seul point d'interrogation. Il n'est qu'un frère d'humanité qui s'adresse à l'autre, son différent, son multiple, son égal et complément.
Ouvrez le livre ainsi qu'une fenêtre. La vie respire ; les ombres palpitent ; il y a des voyages à retenir longtemps.