«Avant de devenir un breuvage, le thé fut d'abord une médecine. Ce n'est qu'au VIIIe siècle qu'il fit son entrée, en Chine, dans le royaume de la poésie, comme une des distractions élégantes du temps. Au XVe siècle, le Japon l'ennoblit et en fit une religion esthétique, le "théisme".»
Okakura Kakuzo
Lettré de la fin du XIXe siècle attaché aux traditions qui firent la grandeur de la civilisation nippone, et adepte du "théisme", Okakura Kakuzo est l'un des plus célèbres chantres du thé. Son Livre du thé, baigné de poésie, est un classique fourmillant d'anecdotes, d'idées, de légendes sur la vie héroïque, religieuse, intime, du vieux Japon.