Comment peut-on décrire l'anarchie du médicament au XIXe siècle ?
Comment saisir le rôle des remèdes dans la société d'autrefois ?
Comment montrer les premiers systèmes de prise en charge sociale du
médicament ? L'historien a beaucoup de peine à répondre à de telles
questions ; en prenant pour exemple le Nivernais au XIXe siècle, Guy
Thuillier cherche, à travers ce recueil de documents positifs, à marquer
l'importance de l'histoire du médicament, qui se trouve placée aux
limites de l'histoire de la santé, de l'histoire du quotidien et de l'histoire
de la protection sociale : c'est une histoire par construction très interdisciplinaire.