Cette méditation sur la perte, où la chaleur de l'intelligence le dispute à la mélancolie humaniste, fait entendre quelques " conseils " inhabituels : " boire frais ", c'est-à-dire ne pas se laisser entraver par des automatismes acquis ; s'abandonner, un peu, à la musique intérieure ; ne pas s'en tenir à la seule vertu du langage mais, sans pour autant s'en déprendre, accueillir les médiations non verbales, leur pénombre ; rêver son amour les yeux ouverts.
En cours de promenade, le lecteur aura fait l'expérience de la limite du conscient et de l'inconscient, du sens et du non-sens, du formel et de l'informe. Il aura senti que le mouvement de la nuit ne cesse pas avec le jour.