Quand Satan lui-même s'intéresse de près à l'Éducation nationale... Un premier roman fascinant qui réinterprète le mythe de Faust dans la France d'aujourd'hui.
Le diable a changé ses plans.
Le diable sait s'adapter, être flexible.
Le diable ne manque pas de ressources.
Pour prendre le contrôle du monde et des hommes, il s'est choisi une nouvelle cible : l'Éducation nationale. Peu à peu, il propose un pacte aux inspecteurs d'académie, aux directeurs d'établissement et aux professeurs. Ses armes ? Son charme, évidemment, mais aussi la technologie, la vie numérique, les nouvelles méthodes pédagogiques.
Seul Théophile, un jeune professeur encore idéaliste, identifiera les pièges du démon. Mais que peut un homme seul quand la multitude est à la fois spectatrice et actrice du désastre, quand elle appelle l'abîme de ses vœux ?
Dans Le Miracle de Théophile, Jérémie Delsart réinvente le mythe de Faust dans le milieu de l'Éducation nationale. Dans une langue unique, habitée par Baudelaire et Barbey d'Aurevilly, il signe un livre à rebours de toutes les modes et de toutes les normes. Le style le plus flamboyant y côtoie la langue parlée de notre époque, la beauté terrifiante du démon y voisine avec la banalité de la salle des professeurs, le fantastique tend la main au réalisme le plus cru.
À la fois fresque, satire, roman d'apprentissage et méditation sur la déshumanisation du monde, cet ouvrage défie les genres, se joue des étiquettes et des conventions pour s'imposer comme une expérience de lecture unique.