Dans les débats classiques des XVIe et XVIIe siècles, la
représentation est considérée avant tout comme une
question rhétorique et psychologique, mais à la fin du
XVIIe siècle, elle devient une question épistémologique.
Cet ouvrage explore le contexte de cette transformation
et ses sources. Il retrace la complexité interne de la notion
de représentation au début du XVIIe siècle en examinant
les quatre courants distincts qui ont convergé pour mener
aux discussions épistémologiques sur le sujet. La question
de la visualisation, préoccupation centrale pour les penseurs
de la fin du XVIIe siècle, y est également abordée.
Afin de mesurer l'ampleur du problème, cette question est
étudiée dans deux contextes différents : celui de Hooke et
celui de Newton.