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Le Moyen Âge est loin de nous. Ne l’est-il pas plus encore, perçu à travers le regard d’un savant du XIXe siècle ? C’est tout le contraire. Gaston Paris (1849-1903), comme les romantiques, sent dans la poésie du Moyen Âge la « source fraîche » qui a renouvelé et revigoré la culture de l’Europe en reflétant la sensibilité de ses peuples. Mais, selon l’esprit du second XIXe siècle, il cherche aussi à faire de la philologie une science, en s’inspirant des méthodes pratiquées dans les universités allemandes, et il est convaincu que seule l’étude du passé en rend la connaissance féconde. Il est de son vivant considéré dans l’Europe entière comme le guide et la conscience des études de langue et de littérature du Moyen Âge, qui font alors des progrès décisifs. Homme d’esprit, d’éloquence et de cœur, dreyfusard engagé, il est si peu oublié que, dans de nombreux pays, des chercheurs se penchent sur son œuvre. À l’occasion du centenaire de sa mort, ils se sont réunis au Collège de France, où il fut professeur et dont il fut l’administrateur, pour mesurer ce qu’il a apporté à son époque et ce qu’il représente encore aujourd’hui. Michel Zink est membre de l’Institut et professeur au Collège de France. Spécialiste de littérature médiévale, il est l’auteur de nombreux ouvrages qui font référence, dont récemment Poésie et conversion au Moyen Âge.