Le Pardon aux oiseaux. La Tristesse du roi finie, j'ai eu le sentiment d'avoir bouclé la boucle de trois romans et un récit. Ni le bonheur ni la tristesse ne risquaient de disparaître du paysage. Mais une sorte d'impératif s'imposait : partir à l'aventure.
Je me suis retrouvé à l'autre bout du monde. Aux antipodes qui font qu'on se demande toujours un peu comment les hommes s'y prennent pour ne pas tomber tête en avant dans le ciel. Avec des personnages, deux frères qui partent à la recherche du troisième (allez savoir pourquoi) et croisent du beau linge comme des forbans et chevauchent à mi-chemin des puissances du Bien et du Mal. Avec des lieux où on peut vivre et mourir, Vallouise Woolloomooloo, des mines d'or et des récifs de perles et les terres rouges du grand vide intérieur où les aborigènes vivent dans "le temps du rêve".
B. C.