En 1941, des centaines de Juifs immigrés parisiens sont envoyées cultiver la terre dans les Ardennes. C'est le projet « Retour à la terre ». Ils seront déportés à Auschwitz en janvier 1944.
En avril 1941 commence le projet « Retour à la terre » de juifs immigrés, initié par le Consistoire israélite et proposé au Commissariat général aux questions juives. Cette main-d'oeuvre « volontaire », dupée et réduite à l'état de forçat, sera envoyée dans la « zone interdite » des Ardennes. Là-bas, cette « Terre promise » de liberté et de sécurité, deviendra très vite un piège redoutable.
Celles et ceux qui y séjourneront laisseront leur santé, et parfois leur vie dans ces champs et ces cantonnements. Ceux qui y survivront seront raflés en janvier 1944 et déportés à Auschwitz après un passage par Drancy.
À l'aide d'archives et de témoignages, Maurice Rajsfus approfondit un autre aspect de la collaboration des notables de l'Ugif qui, espérant se sauver en servant l'occupant, finirent eux-mêmes déportés.