Sur la première feuille sont figurées les armes du premier possesseur du portulan, d’or à la couleuvre virée d’azur. Ces armes ne nous ont pas donné d’indication suffisante. L’origine italienne du portulan pourrait faire penser aux Visconti, mais ceux-ci portent dans leur blason une guivre, c’est-à-dire un serpent, dévorant à demi un enfant, élément héraldique qui ne se rencontre pas ici. D’ailleurs, sans parler de l’ancienne famille ducale, dont quelques membres vivaient encore dans la première moitié du XVIe siècle, bien d’autres Visconti se sont greffés sur le tronc commun, les Aliprandi, Cambiago, Arconati, Guidoboni, Aragona, Brignano, Litta-Arese, Castelbarco-Simonetta, Sforza-Doria, Sforza-Zinzendorf, Brebbia, Morone, Macaruffi, Borromeo, Bossi, Crivelli, etc.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.