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Quelques jours après le jugement du tribunal des forces armées de Paris, un « Comité pour la révision du procès des fuites » a été constitué. C’est assez dire l’état d’insatisfaction dans lequel la décision des juges militaires a laissé une partie de l’opinion. En reprenant ses notes sur un débat de deux mois et demi, dont il assura, au jour le jour, le compte rendu pour le journal Le Monde, Jean-Marc Théolleyre a voulu réunir les éléments principaux d’une affaire essentiellement politique et qui, pour cette raison, demeure actuelle. « Il ne s’agit pas ici de trancher, écrit-il dans sa préface ; nous ne prétendons pas apporter la vérité et encore moins choisir une vérité parmi toutes celles qui furent proposées. Ce serait faire œuvre partisane. Mais s’il est vrai que ce procès, confus, fastidieux, est le reflet d’une époque et d’un régime, il n’est pas inutile d’en montrer les aspects mouvants et multiples à ceux qui vivent cette époque et qui s’interrogent sur les lendemains qu’elle nous prépare. « La vérité ? Personne ne la connaît objectivement. Mais on connaît des vérités. On sait, par exemple, que des services de police se sont mis en compétition ; qu’au sein d’une même police on s’est dissimulé des éléments d’enquête. On sait qu’au-delà de quatre accusés qui ont nom André Baranès, Jean Mons, René Turpin et Roger Labrusse, ce sont deux tendances politiques qui se sont affrontées, cherchant à se démolir l’une l’autre avec une sournoise obstination, mais sans toutefois découvrir entièrement leurs batteries. » On retrouvera dans ce Procès des fuites les hommes du pouvoir — MM. Mitterrand, Mendès-France, Wybot, Baylot, Dubois — dans leur rôle de témoins, on les entendra avec leur style, leurs humeurs, défendre leurs idées ou se défendre eux-mêmes. Et c’est souvent à travers leurs propos que le lecteur pourra, petit à petit, comprendre le véritable sens de ce procès hors série. Cependant, à les voir se combattre ainsi en paroles, Jean-Marc Théolleyre ne peut retenir çà et là la pointe ironique, non sans amertume. On la lui pardonnera car, en fin de compte, son souci, au fil d’une relation vivante et décantée, demeure l’approche de la vérité.