
Dans ce conte rayonnant d'humanité, Vladimir Korolenko campe un type universel, digne des plus profondes personnifications de la littérature mondiale : Makar, le « malchanceux », qui trimait sur terre en souffrant de faim et de froid ; Makar qui ne survivait pas dans la taïga sans son comptant de vodka et de mensonges : 21 933 fourberies et 400 bouteilles d'eau-de-vie au compteur lors de la pesée des âmes !
« Cette première oeuvre d'un jeune talent, plein de maîtrise déjà, éclata dans l'atmosphère plombée des années 1880 comme un chant d'hirondelle dans une grise journée de février », a dit Rosa Luxembourg.
Le Rêve de Makar (1885) est, après La Gelée, le deuxième conte sibérien de Korolenko (1853-1921) que nous publions.
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