Elle s'appelle Idylle, il s'appelle Jean.
Un jour, leurs regards se croisent.
Trois ans plus tard seulement,
ils commencent à vivre une passion
enivrante, mais qui trouve sa limite
dans le silence de l'homme.
Comme beaucoup d'autres, il préfère
le geste à la parole, l'esquive
à l'affrontement, la fuite à l'engagement.
Idylle, follement amoureuse, va vivre
comme une souffrance croissante
ce refus de parler d'amour, de parler
de leur amour, dans lequel il s'obstine,
et qui n'est peut-être qu'une incapacité...
Et si le charme, pourtant,
était dans le silence ? Si la légèreté
était préférable à la pesanteur des mots ?
Après J'étais l'origine du monde
et Fringues, Christine Orban poursuit
son interrogation tendre et vraie
sur la solitude féminine, le désir,
le combat amoureux.