Depuis le «choc pétrolier» de 1973, et plus encore depuis
les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima, les énergumènes
qui nous gouvernent sont à la recherche d'«énergies alternatives» :
géothermie, biomasse, éolien, hydrogène, etc. Mais le véritable
Graal de cette quête d'un combustible inépuisable et à vil prix
reste l'énergie solaire qui, sauf imprévu, nous alimente pour
encore 4,5 milliards d'années.
Le complexe scientifico-industriel s'est lancé dans une course
éperdue aux technologies solaires les plus puissantes, les plus
rentables, les plus complexes, les plus centralisées, les plus
destructrices. En France, le Commissariat à l'énergie atomique
et aux énergies alternatives (CEA-EA) mène cette course. Et
voilà comment les pillards de pétrole et d'uranium s'accaparent
maintenant le soleil. C'est dire que les rêves d'énergie solaire
artisanale et individuelle, à la mode de L'an 01 sont déjà cuits.
Le soleil ne brillera pas pour tout le monde.
Après les sacrifiés à l'idole nucléaire, voici ceux du nouveau
culte solaire : expropriés des «terres rares», des terres agricoles,
des steppes et déserts réquisitionnés pour les centrales solaires,
victimes des ravages environnementaux de cette nouvelle industrie.
Les cobayes du laboratoire planétaire, eux, devront toujours
leur énergie à une techno-caste spécialisée et toute-puissante.