Vienne, 4 juillet. Pour Jonas, cette journée
commence comme n'importe quel autre jour.
Si ce n'est qu'il se rend compte que durant
la nuit, toute vie a disparu de la surface de la Terre.
Il ne reste que lui. À quelle catastrophe a-t-il échappé ?
Et que faire lorsqu'on est seul, absolument seul au monde ?
Sur ce début digne d'un récit de Kafka, commence alors
une errance angoissée dans un monde strictement désert,
où Jonas va guetter le moindre signe qui pourrait démentir
cette énormité absurde, ou lui donner un sens. Il va tenter
de piéger la vie absente par tous les moyens, avec méthode,
méticuleusement. Il va partir sur les routes, visiter les
lieux de son enfance et de son adolescence. Il va s'y
perdre, s'y retrouver.
C'est l'image en creux de notre réalité la plus quotidienne
qui défile ainsi au cours de ce road-movie philosophique,
raconté avec une sobriété hallucinée et magistrale.