
« Je fuguais parfois à Vénissieux, Lyon, toujours avec quelqu'un. On volait une DS 21, une ID, et on partait voler. On était spécialisés. Je faisais des appartements avec un pied de biche ou un briquet. Par un pote qui travaillait à l'usine, on se fabriquait un tournevis, une pince petite comme ça, et on s'est spécialisés. [...] J'ai fait les flippers, les appartements, les bureaux, je volais dans les caisses à la fermeture des marchés, je volais en deux minutes tout l'argent qu'ils se faisaient dans la matinée.
J'ai appris à voler, à boire, à sortir et à m'habiller. Je connaissais les magasins Weston comme ma poche, [...] sur les Champs. [...] Au Kiss Club, le lundi, il y avait les coiffeuses parce qu'elles ne travaillaient pas. On y allait pour les draguer, les petites
Beurettes surtout. [...] Ils passaient de la soul, du rhythm'n'blues, du funk. [...] Et c'est à partir de là que tout est parti. C'est là que les connexions se sont faites, c'est à ce moment-là que l'héroïne a commencé. »
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.