Au cours des trente dernières années, la gestion de l'eau a reçu des moyens importants pour préserver ou restaurer les cours d'eau, les zones humides et la biodiversité des milieux aquatiques. Ce processus d'écologisation fait désormais face à des régressions délibérées, actées au sommet de l'État. Cet abandon volontaire intervient alors même que les connaissances scientifiques et les expériences sociales pratiques rappellent à quel point le monde est de plus en plus confronté aux effets du changement climatique et de l'effondrement de la biodiversité. Comment comprendre un tel renoncement écologique ?