Un livre qui révolutionne l’école et place l’élève aux commandes de sa propre expérience.
Imaginez un lieu où des garçons et des filles, dès l’âge de quatre ans, mènent chaque jour leur vie comme bon leur semble. Il s’agit pourtant d’une école — mais à la différence qu’ici il n’y a aucun programme prédéfini, le seul critère pour chaque élève étant : « Fais ce qui te motive, au rythme qui est le tien, aussi longtemps que tu le souhaites, et assume la responsabilité de tes choix. Les adultes sont là pour t’aider, uniquement quand et si tu en fais la demande. »
La Sudbury Valley School, une école ? Certainement, au vu des résultats : au terme de cette scolarité, certes atypique, les anciens élèves sont des êtres épanouis et responsables. Certains se lancent dans la vie active, d’autres suivent des formations ou entrent à l’université.
L’École de la liberté n’est pas un traité sur l’éducation, mais un document fondateur, touchant et très instructif, sur une manière de considérer la jeunesse qui permet à chaque jeune de découvrir par lui-même ce qu’il veut faire de sa vie. Car, pour l’essentiel, ce n’est pas nous qui enseignons aux enfants ; nous les aidons simplement à apprendre... Et quand ils apprennent vite et bien, c’est parce qu’ils le veulent, et non parce qu’ils le doivent.
Ayant largement fait ses preuves, ce modèle a essaimé : il existe aujourd’hui des dizaines d’écoles de ce type un peu partout dans le monde, et elles commencent à prendre racine en France.
L’auteur
Daniel A. Greenberg a été professeur de physique à la Columbia University avant de se lancer dans l’aventure de l’école Sudbury Valley, qu’il a cofondée en 1968. Il a publié près d’une vingtaine d’ouvrages sur le modèle de fonctionnement de cette école ainsi que dans le domaine des sciences et de la philosophie.
L’École de la liberté (Free at Last) est publié dans une douzaine de langues.