Mises en place en 1981, les zones d'éducation prioritaires (ZEP) font désormais partie du paysage éducatif français. Pourtant, on connaît encore mal les évolutions et les effets d'une politique fondée sur la prise en charge collective et décentralisée des problèmes éducatifs. L'analyse sociologique telle qu'elle est menée ici conduit à mettre 1 accent sur les conditions locales qui favorisent ou qui freinent 1 investissement scolaire des parents, des enseignants et de nouveaux acteurs du champ éducatif : élus, animateurs, bénévoles... A travers une approche ethnographique comparative - une zone rurale et une zone urbaine sont étudiées parallèlement - qui se nourrit des apports des travaux anglo-saxons, l'auteur présente une réflexion nouvelle sur le rôle des dynamiques locales dans la reproduction et dans la transformation du système éducatif.