J'importe dans la littérature quelque chose de dur, de
lourd, de violent même, lié aux conditions de vie, à la langue
du monde qui a été complètement le mien jusqu'à dix-huit
ans, un monde ouvrier et paysan. Toujours quelque chose de
réel.
J'ai l'impression que l'écriture est ce que je peux faire de
mieux, dans mon cas, dans ma situation de transfuge,
comme acte politique et comme «don».