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Si nombreuses que fussent — dans une salle de musée — les statues archaïques de jeunes dieux, il m’a toujours semblé les voir solitaires. Comme si leur démarche ambulante et fixe, la plénitude de leur torse, le port élevé de la tête, les yeux sans paupière ni prunelle, les entouraient naturellement de silence et d’espace. Ils apparaissaient, venant de la mer, à l’heure où elle ne se distingue pas du ciel, où les brumes se dissipent si lentement que les bateaux et les maisons sont des montagnes de brumes. Je les voyais grandir sans se déplacer, monter lentement à ma rencontre. Ils n’étaient là que dans l’entre-temps fugitif de la nuit et du crépuscule de l’aube. Ils venaient, littéralement, d’autre part. Je les ai vus, depuis, emprunter toutes sortes de tenues. Ils m’ont surpris et je n’ai pas toujours su les suivre sur le chemin qu’ils m’indiquaient. Mais ils m’ont toujours désigné des lieux magiques, et su changer — de leur ombre gigantesque — un immense hôtel désuet en un éléphant, les rues de Naples en lieu d’asile pour naufragé, une bibliothèque en un murmure de voix, une ville en un tombeau, un décor en un cortège.