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Il y a quatre ans, Khaïr-Eddine est retourné au pays. L'homme de l'exil, le chantre des métaphores de la discordance, le jeteur d'anathèmes, a retrouvé ses montagnes épurées du Sud-Maroc, ces lieux où la géologie et la métaphysique se mêlent en de multiples images, du côté de Tafraout et de Tiznit. Il est venu tendre l'oreille aux vieux mythes berbères, aux chants légendaires qui circulent entre les oliviers et les eucalyptus, dans les grandes taches rosées et sanglantes que font les lauriers-roses. C'est ainsi qu'il nous restitue la vie d'Agoun'chich, sorte de bandit d'honneur qui a juré vengeance éternelle aux assassins de sa sœur. Accompagné par le violeur, il entreprend une longue errance à travers le pays qu'émailleront faits de guerre et longs moments de réflexion. Nous sommes dans une période historique assez floue, si propice aux légendes et aux rencontres avec le merveilleux, mais au contact, à mesure que nos héros descendent vers la plaine, avec l'envahisseur colonial. Au cœur de ce récit picaresque — le Quichotte n'est jamais bien loin, mais Diderot non plus qui semble habiter les plus fines observations de notre héros —, la légende va basculer devant les coups insidieux de l'Histoire : aux côtés d'un caïd pourchassé par des traîtres à la solde des colonisateurs, Agoun'chich va discerner la réalité de son ennemi. Ce qui descend avec lui les pentes de l'Anti-Atlas, c'est la fierté berbère, le nomade de légende, un paysage moral intangible. Ce qui monte vers lui, c'est la plaie étrangère, le gâchis des accélérations, la guerre sournoise — comme ce camion qui renverse la mule d'Agoun'chich. Quand on touche du doigt l'Histoire, il n'y a pas de fuite possible, il faut s'enfoncer en elle : Agoun'chich prendra le car pour Casablanca.