Faire face à deux épidémies successives voire concomitantes n'est certes pas chose commode. C'est pourtant bien la situation à laquelle nous nous trouvons confrontés : covid hier et woke aujourd'hui. Sale affaire ! Car la contagion woke s'avère fulgurante, presque autant que l'autre. Comme tout ce qui nous arrive d'outre-Atlantique, m'objecterez-vous ? Sans doute. Mais là, c'est plus grave. Woke, faut-il le rappeler aux quelques personnes qui l'ignoreraient encore, signifie « éveillé » ou « en éveil ». Éveillé, dites-vous ? Eh bien, à tout ce à quoi on ne l'était pas ou prétendument pas jusque-là. Égalité raciale, justice sociale, minorités y compris sexuelles, etc.
Au programme : écriture inclusive, volonté d'ascendant moral, intolérance et manichéisme, avec un zeste d'intimidation mâtinée de culpabilité, cancel culture (culture de l'effacement) et Cie. Effacement de quoi, au fait ? Tout simplement de ce que nous sommes.
Comment diable, nous Français, dits cartésiens, en sommes- nous arrivés là ?