Je réfléchis se dit, en japonais, je ne cesse de secouer mon propre coeur. Je ne connais pas de meilleure définition de la pensée selon Wittgenstein. Et peut-être est-ce même cela être un homme : ne pas cesser de secouer son propre coeur, quoi qu'il puisse nous en coûter.
Dans ce remarquable portrait de Wittgenstein, Roland Jaccard, à la manière de Zweig parlant de Montaigne, va au plus près de ce philosophe génial et extravagant.