Je n'étais pas d'une part la maîtresse et d'autre part la bonne épouse. Je n'étais pas non plus heureuse avec l'un et malheureuse avec l'autre. Bien sûr, je n'étais pas pareillement heureuse avec les deux: car avec l'un comme avec l'autre, je n'étais plus la même. Ne souffrais cependant pas non plus d'une conscience partagée, ne possédais ni un moi double ni un moi divisé. Avec un seul moi, j'équilibrais deux amours, pareillement grands, pareillement importants et indispensables.