Ma vie a longtemps ressemblé à un été qui se termine. Pourtant, je n'avais pas encore rendu les armes, je cherchais toujours ce visage emprunté aux tendres rêves de l'adolescence, un visage à aimer. Et, le front collé à la vitre comme le font les veilleurs de chagrin, je tentais de me le représenter.
- Avez-vous peur de la mort ?
- Oui, évidemment.