Vers la fin du mois de mars 1834, un jeune homme m’aborda devant le palais Rinnccini, à l’angle du Corso de Home, et me dit :
— Vous avez le bonheur de voir tous les jours l’auguste mère de Napoléon, et vous pouvez me rendre un service de compatriote.
— Mettons-nous au soleil, lui dis-je, là, devant le le palais de l’ambassade d Autriche, et nous pourrons causer.
— Voici, monsieur, reprit-il... ; il y a déjà fort longtemps que l’Institut a commis l’imprudence de me couronner pour ma cantate d’Ariadne abandonnée dans l’île de Naxos.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.