Les carnets noirs de la république
Pendant douze ans un homme a pratiqué l'espionnage au sommet de la République. À la tête des Renseignements généraux, Yves Bertrand a laissé des traces involontaires des méthodes employées par la dernière police politique d'Europe.
Les carnets à spirale qu'il noircissait chaque jour sont la boîte noire d'un régime où tous les coups sont permis : élimination des rivaux politiques du président, de Pasqua à Jospin ; intoxication de journalistes complaisants ; notes sur la vie sexuelle des personnalités en vue ; enquêtes sur les ministres dont il dépendait ; remontées très sélectives de l'information dans la hiérarchie ; provocations en tout genre au profit de l'Élysée...
Ancien commissaire aux Renseignements généraux, Patrick Rougelet a combattu Yves Bertrand et ses méthodes. Parce qu'il connaît ce monde de l'intérieur, il a pu reconstituer la réalité que décrivent les quelque 2 000 pages de ces carnets. Elle est effrayante.
Un document choc sur la police politique sous le règne de Chirac.