Les dames de nage
Il y a eu Amélie, le premier amour, le premier corps, le premier continent. Le souvenir dérive et s'embourbe, le goût de l'inconnu demeure : les visages croisés de port en port, entre Afrique et Chili, couleurs, parfums des corps frôlés. Quand il rentre à Paris, le marin amoureux des femmes repart aussitôt, assoiffé d'aventures, vers le monde tel qu'il le rêve.
« Mon amour est ce vent insoumis, cette profondeur marine, une algue au plus fort du courant. »
« Construit de cent récits, comme autant de nouvelles emboîtées, ce roman frappe une fois encore, par son énergie, le tranchant de son humanité, sa vibration intérieure. »
Télérama