«Aujourd'hui, je me suis libéré de mes dernières chaînes, qui n'étaient pas extérieures mais intérieures : c'étaient mes opinions.»
Marc Aurèle
Je porte en moi une nostalgie et une contradiction. L'homme vertical, celui de la distance, de l'espace intérieur, est mal à l'aise depuis toujours au sein d'un monde profane dont la triviale agitation lui est pourtant nécessaire...
J'avais été l'auteur du Matin des magiciens, l'inventeur du «réalisme fantastique», l'ami d'André Breton, de Salvador Dali. d'Henry Miller, ces esprits foncièrement subversifs. Comment la bourgeoisie pouvait-elle se reconnaître en moi ? N'était-ce pas incohérent ? En fait, je ne me suis jamais soucié de ressembler à mon image.
L.P.
Dans Les Dernières Chaînes. Louis Pauwels nous dévoile sa vérité la plus intime. A travers ses réflexions sur la jeunesse, l'amour, le sexe, l'expérience mystique, le nazisme, les intelligences extraterrestres, la création artistique, la mort, le devenir de notre société, la liberté de penser, et bien d'autres sujets encore, il replace tout son parcours dans une cohérence globale, qui est celle d'un inlassable questionneur, cherchant passionnément à renouveler ses perspectives.
Louis Pauwels a dicté les dernières lignes de cet ouvrage trois jours avant sa mort. Ce texte est un testament spirituel et une mise au point sur bien des aspects inconnus de sa vie, qui est à la fois une aventure humaine et un long cheminement intérieur.