La suppression du dernier corps véritablement organisé de magistrats de proximité en France fut l'une des grandes décisions prises au début de la Ve République. Cet essai restitue l'atmosphère du moment et propose une étude inédite des juges de paix au moment de leur disparition.
Il interroge aussi à nouveaux frais la suppression d'une fonction dont l'absence est régulièrement regrettée et les effets des épurations contradictoires subies par les magistrats français au début et à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Enfin, il examine le devenir des juges de paix eux-mêmes et une reconversion parfois très réussie.