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« Chacun sa mort », disait Rilke, et il mourut piqué par une rose. Tous les grands poètes qui « égalent leur destin » sont-ils promis à une mort violente ? De Chénier à Saint-Pol Roux, de Cyrano à Lorca, d’Edgar Poe à Péguy, de Pouchkine à Max Jacob, de Shelley à Verhaeren, Gilbert Prouteau nous propose une liste impressionnante. Il a dénombré plus de soixante poètes que se sont partagé le poignard ou la guillotine, le peloton d’exécution ou le camp de concentration. Sans compter ceux qui ont préféré « devancer l’appel » : de Kleist à Antonin Artaud, de Chatterton à Leopardi, de Nerval à Maiakovski. Gilbert Prouteau s’est attaché au mécanisme de cette singulière fatalité. Il a choisi dix destins de poète parmi les plus pathétiques et les plus représentatifs. Il nous relate leur dernière nuit, en concentrant autour de cette nuit les éléments et les événements qui, dans la vie et dans l’œuvre, ont prédestiné le héros à cette fin tragique. Chacun de ces récits haletants est conduit comme une enquête passionnée. Le duel de Pouchkine, le dernier vol de Saint-Exupéry, le cloaque de Nerval, l’auberge de Kleist, autant de décors et de tragédies que Gilbert Prouteau nous restitue et nous éclaire avec un sens consommé du pathétique et de la grandeur. Il se dégage, à chaque chapitre de cette bouleversante galerie de « portraits avant décès », le dernier visage d’un grand homme, celui qui souvent illustre et résume une vie mieux qu’aucune exégèse ou qu’aucune biographie puisque — selon le mot terrible de Nerval — « Tout est dans la fin ».