« Les enfants de la douceur immobile m'apparaît comme un requiem dont les thèmes s'imposent et se répondent. Il y a d'abord la douleur, la douleur avant le mot ; et le temps n'apporte pas l'oubli mais une forme de transcendance. Ici nulle religion ne propose sa consolation ni ses illusions d'éternité. Les disparus sont en nous qui sommes au monde. Et dans ce monde nous percevons la trace vive de leur présence...
Ce qui m'émeut avant tout, à l'écoute de cette double voix qui parle de vie, de mort, de douleur en unité, c'est le triomphe final de la douceur sur la douleur. »
Jean Joubert, préface (extraits)