Ici, lorsque quelqu'un disparaît, on dit simplement qu'il
s'est évaporé, personne ne le recherche, ni la police
parce qu'il n'y a pas de crime, ni la famille parce qu'elle
est déshonorée. Partir sans donner d'explication, c'est
précisément ce que Kaze a fait cette nuit-là. Comment
peut-on s'évaporer si facilement ? Et pour quelles
raisons ? C'est ce qu'aimerait comprendre Richard B.
en accompagnant Yukiko au Japon pour retrouver son
père, Kaze. Pour cette femme qu'il aime encore, il mènera
l'enquête dans un Japon parallèle, celui du quartier des
travailleurs pauvres de San'ya à Tokyo et des camps
de réfugiés autour de Sendai. Mais, au fait : pourquoi
rechercher celui qui a voulu disparaître ?
Les évaporés se lit à la fois comme un roman policier,
une quête existentielle et un roman d'amour. D'une façon
sensible et poétique, il nous parle du Japon contemporain,
de Fukushima et des yakuzas, mais aussi du mystère que
l'on est les uns pour les autres, du chagrin amoureux
et de notre désir, parfois, de prendre la fuite.