Dans ce carnet de voyage intimiste, la Nouvelle-Guinée se dresse à la lisière de la veille et du sommeil comme un paysage riche d'inquiétudes, peuplé d'hommes nus et de morts vivants. Stéphane Breton nous entraîne dans une longue marche rythmée par les seules pulsations capricieuses de la sensation. L'attention extrême portée aux plus infimes perceptions abolit la distance entre le corps et le monde : ces fleuves immobiles s'écoulent comme en nos veines les fleuves intérieurs du sang.