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Cet essai a paru en mars 1961, au moment le plus dramatique et incertain de la guerre d’Algérie : au lendemain du référendum sur l’autodétermination, qui ouvrait la voie à une négociation sur l’indépendance, et à la veille de l’insurrection du « quarteron de généraux » décidé à tout pour conserver l’Algérie française. Retour d’Algérie, où j’avais été professeur à Oran, j’avais écrit à la hâte ce petit livre, qui analysait en historien et en citoyen engagé la responsabilité des pieds-noirs dans cet engrenage tragique. Ma sévérité de jugement à l’égard d’Albert Camus et de Germaine Tillion, icônes du progressisme libéral, fit en particulier scandale.
Une réaction inattendue me vint de Jacques Derrida, dont j’avais été le condisciple en khâgne et qui était resté un ami. Dans une lettre d’une cinquantaine de pages, celui-ci prenait appui sur mon livre pour se mettre à jour, pour l’unique fois de sa vie, avec son Algérie natale. Le cinquantenaire de l’indépendance était l’occasion d’en proposer une nouvelle édition. Augmentée d’une préface, de cet important inédit et d’un dossier critique, celle-ci contribuera, je l’espère, à éclairer ce moment douloureux qui reste parmi les plus importants de l’histoire contemporaine de la France.