Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
À la veille de 1914, toute la stratégie allemande repose sur l’hypothèse d’une défaite rapide de la France en cas de conflit militaire, permettant aux Empires centraux de tourner ensuite toutes leurs forces contre la Russie. Le plan Schlieffen doit permettre de vaincre, en quelques semaines, une nation réputée légère, frivole, inconstante, affaiblie par l’anarchie républicaine et les Folies-Bergère. Quatre ans plus tard, c’est l’Allemagne qui s’effondre. La France a tenu, à la surprise générale de l’Europe. Grâce à son armée, mais aussi, grâce à la coopération pleine et entière de ses populations civiles. Jean-Jacques Becker montre ici comment les différentes couches sociales ont réagi à l’épreuve de cette guerre de quatre ans qui fit plus de morts que la guerre de Cent Ans. Pourquoi et comment, paysans, bourgeois et ouvriers ont-ils résisté à l’usure d’un interminable carnage ? Pourquoi, pour la France, la révolution, que certains avaient promise, ne fut pas au rendez-vous de la guerre ? Jean-Jacques Becker utilise l’extraordinaire et inédite documentation laissée derrière eux par les fonctionnaires et les soldats de cette Troisième République en guerre. Entre 1914 et 1918, et surtout à partir de 1917, l’État ausculte passionnément le corps social, s’inquiétant de chaque mouvement d’humeur national ou local, de chaque chute du moral, de chaque grève, prêt à sévir s’il le faut vraiment, mais aussi déterminé à beaucoup accorder — aux paysans, aux ouvriers — pour que rien ne vienne désagréger la communauté nationale, que rien ne se mette en travers de la seule chose qui compte : la Victoire.