Pour ce travail l'autrice a reçu le Friedrich-Wilhelm-Preis de RWTH Aachen. Le travail se voue à l'examen des quêtes identitaires postmigratoires d'une minorité noire en France urbaine. Les oeuvres examinées mettent en scène des figures d'errance impliquées dans des quêtes identitaires qui les amènent au bord de la folie et de la mort et qui révèlent au-delà l'actualité sociopolitique des banlieues parisiennes. En poursuivant une approche méthodique interdisciplinaire, l'analyse illustre dans quelle mesure le rêve d'hybridité, de pluralité est compatible avec le vécu du sujet postmigratoire, qui semble être « incarcéré dans la différence ». Ce faisant, l'analyse ouvre sur d'autres champs thématiques, ceux d'urbanité, de postmodernité et de postmigration.