Les «habits d'ombre», ce sont ceux des bannis.
Certainement pas des enfants de choeur, non,
mais des apatrides. Ceux qui ont perdu et sont
condamnés à l'errance, à n'en plus finir d'expier
l'échec de leur rêve. Des clandestins cernés par
les trahisons et la pression d'un monde parfaitement
organisé pour sa conservation. Des coupables
parfaits, fragiles pour certains, méconnus,
tachés de tout le sang qu'on leur mettra sur
les mains. Des gens manipulables. Des victimes
idéales, pour d'impressionnantes manoeuvres
souterraines visant à d'autres buts que d'établir
une justice. Loge P2, mafia, services secrets et
politiques... À Paris, quelques-uns de ces soldats
essaient d'oublier. Claudio est de ceux-là.
Il revient du Mexique. Il ne veut plus se battre.
Quelques jours après son retour, un homme est
déjà mort.