Natalia Ginzburg raconte son enfance et
son adolescence : un père fantasque et
une mère plaintive, des amis promis à la
gloire ; Turin, l'antifascisme, les arrestations,
la guerre, la déportation, l'assassinat
d'un mari aimé. Tandis que les parents
parlent et résument le monde en quelques
jugements lapidaires, les enfants
découvrent la résistance de la vie qui leur
oppose les énigmes meurtrissantes de
l'amour, de la guerre, de la mort.
Le comique des mots contraste avec le
tragique des événements. On n'avait
jamais raconté avec autant de finesse et
de malice le malentendu qui sépare les
générations. On n'avait jamais peint
avec autant d'humour et de tendresse la
difficulté des rapports humains.