Ni l'édifice monumental des encyclopédies, ni la règle des simultanéités chronologiques de l'histoire ne peuvent rendre compte d'un certain ordre porteur du sens (ici, la Franc-maçonnerie) qui se dégage du «chaos». En effet, c'est dans l'articulation des «comment» que peuvent se discerner les «pourquoi» de tout fait humain.
C'est donc avec la méthode, compréhensive plus qu'explicative de la science de l'homme, c'est-à-dire faisant passer la réalité du tout avant le particularisme des parties, plus syncrétique qu'analytique, que Gilbert Durand appréhende le «champ» maçonnique.
Cette recherche tente donc de construire une classification éclairante, dans l'immense univers d'informations maçonniques, afin de repérer certaines «formes» constantes, redondantes, qui constituent la «pensée» maçonnique ; méthode «mythodologique» seule à même, en repérant les répétitions, les métaphores, les jeux synécdotiques, les confluences morphologiques que met en scène la dramaturgie maçonnique, de lui donner du sens.